Alors que les Français consomment de plus en plus de pommes sous forme de produits transformés (compotes, jus, etc.), la valorisation de ce segment de marché tend à s’améliorer côté producteurs. « Il y a trois ans, les pommes destinées à l’industrie se vendaient à environ un tiers du prix de celles destinées au frais. Aujourd’hui, on est plutôt à la moitié », a estimé Pierre Venteau, directeur de l’ANPP (producteurs de pommes et poires, FNSEA), lors d’une conférence de presse à l’occasion du salon Prognosfruit le 7 août. Au niveau européen, « la consommation de pommes en frais est à peine stable et la récolte plutôt faible depuis deux, trois ans…