La mauvaise récolte 2024, à environ 10 Mt en deçà des années normales, affecte les exports français, ont indiqué les professionnels présents à la Bourse de commerce européenne. « La production part d’abord à la consommation domestique, pointe Delphine Drignon, responsable marchés européens pour Intercéréales. Puis nous fournissons nos partenaires européens, et l’export aux pays tiers arrive en dernier. » Une situation qui pèse sur les activités portuaires, notamment sur la façade atlantique. « La moyenne d’export du port de Rouen est autour de 8 Mt de céréales par an, explique Manuel Gaborieau, délégué commercial d’Haropa – Port de Rouen. Cette année, nous serons…