Catégorie : Actualités

  • Maïs grain : une récolte dans la douleur, mais de bons rendements

    Maïs grain : une récolte dans la douleur, mais de bons rendements

    Maïs grain : une récolte dans la douleur, mais de bons rendements

    Anonyme (non vérifié)

    ven 29/11/2024 – 09:00

    Avec des rendements bons à très bons dans certaines régions, le maïs grain est la culture qui donne satisfaction en cette campagne 2024, malgré des récoltes difficiles et des humidités élevées.

    La récolte de maïs grain a été retardée et compliquée par les conditions humides de cet automne. Au 15 novembre, Franck Laborde, président de l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs) indiquait un état d’avancement des récoltes très hétérogène selon les régions. « Il y a de très gros retards dans l’Ouest et le Sud-Ouest avec seulement un peu plus de 50 % des surfaces récoltées alors qu’en Rhône-Alpes les récoltes sont quasiment finies ». Quelques jours plus tard, Céré’Obs indiquait que 82 % des surfaces françaises de maïs grain étaient récoltées au 18 novembre. À même date, 97 % des surfaces étaient récoltées en 2023 et 96 % sur la moyenne des cinq années précédentes.

    De fait, les taux d’humidité sont très supérieurs à la moyenne quinquennale, de 4 à 5 points de plus. Les collecteurs ont mené des opérations de remise sur les coûts de séchage, pour inciter les producteurs à ramasser plus tôt et à préserver la qualité de la récolte. « Cela a été bénéfique pour les marges des agriculteurs qui ont pu récolter mais, dans beaucoup de situations, les mauvaises conditions météo n’ont pas permis d’intervenir », précise Franck Laborde. Depuis la deuxième quinzaine de novembre, ces réfactions se sont arrêtées et les tarifs de séchage atteignent 30, voire 35 euros la tonne (€/t).

    Des rendements hétérogènes du Sud-Ouest au Centre-Ouest

    Les rendements sont un peu supérieurs à la moyenne quinquennale dans le Sud-Ouest, indique Franck Laborde, tout en précisant qu’ils sont très variables. Franck Camet-Lassalle, responsable Grands Comptes chez Euralis, parle d’une « collecte pénible et longue » avec des rendements plus faibles qu’espérés. « Nous étions sur des 103-104 quintaux par hectare (q/ha) à la mi-octobre, finalement, nous serons à 97-98 q/ha, le rendement d’une année moyenne ». En cause, les excès de pluie de la fin de cycle qui ont impacté les PMG (poids de mille grains). Les plus grosses déconvenues sont sur les maïs irrigués à haut potentiel en raison du manque de chaleur. Même son de cloche chez Maïsadour avec des rendements annoncés entre 95 et 100 q/ha dans la moyenne habituelle et une humidité à 29 %, précise Grégory Moulis, directeur du pôle végétal. Il parle d’une qualité « impactée » par les mauvaises conditions, « mais en travaillant le grain, on devrait atteindre la qualité attendue par les acheteurs ».

    Le Centre-Ouest est la région où l’hétérogénéité est la plus importante en fonction du type de sols, indique Franck Laborde. Comme partout cette année, les meilleurs résultats ont été obtenus dans les sols filtrants.

    Dans le Grand Est, le maïs est la culture la plus rentable de la campagne

    Le maïs est la culture d’automne qui donne « le plus de satisfaction cette année, relève Frédéric Wiart, responsable collecte chez Vivescia, malgré une récolte qui a été longue, chaotique et particulièrement humide, à l’exception des dernières coupes qui ont pu bénéficier d’un temps plus clément ». En dehors des parcelles semées tardivement ou localisées dans des types de terre particulièrement sensibles aux excès d’eau qui n’ont pu dépasser 80 à 85 q/ha, les rendements sont élevés à très élevés, de 100 à 130 q/ha. La moyenne se situe autour de 105 q/ha.

    Dans la Meuse, sur la zone de collecte du groupe coopératif EMC2, les rendements se situent à 100 q/ha. « Ce qui est très bon pour la région, avance David Meder, directeur terrain. Il s’agit de la culture la plus profitable cette année après de très mauvaises moissons et la crise de la FCO. C’est une petite note positive pour nos exploitations de polyculture-élevage. » L’humidité est à 30-32 %. Les agriculteurs ont patienté pour atteindre l’optimum d’humidité et réduire les frais de séchage. Dans ce département, le maïs est d’abord produit pour l’ensilage. « Normalement, la coopérative collecte 10 000 à 15 000 tonnes de maïs grain. Cette année, nous allons récolter 2 à 2,5 fois ce volume », précise le responsable. En cause, des reports de surface en tournesol qui n’ont pu être semés et les bonnes récoltes de fourrage qui ont incité les producteurs à récolter leurs dernières parcelles en maïs grain.

    En Rhône-Alpes, de très bons résultats

    « Avec 260 000 tonnes récoltées au 20 novembre, nous serons dans nos objectifs, voire plus », indique Robert Comte, directeur du groupement Oxyane qui collecte dans l’ancienne région Rhône-Alpes. « Les rendements à 100-105 q/ha en moyenne, sont au-dessus de notre moyenne historique (95-97 q/ha). Les parcelles en sec performent à plus de 100 q/ha (contre 75-80 q/ha habituellement). Les parcelles en irrigué présentent, elles, des écarts moins prononcés par rapport à d’habitude (+ 3 à 5 %) ». L’humidité est à 25 %, ce qui est une année normale côté organisme stockeur. En termes de qualité, il n’y a pas de problème avéré pour l’instant.

    Des bons résultats en maïs dans des zones où il est habituellement peu présent

    Les difficultés de semis des cultures d’hiver ont réorienté une partie des assolements vers le maïs. Ainsi, le président de l’AGPM précise que dans « le grand bassin parisien élargi », zone céréalière où le maïs grain n’est traditionnellement pas présent, les rendements sont très bons en pluvial, supérieurs à 100 q/ha. Par contre, les coûts de séchage sont élevés, car les humidités sont supérieures à 30 %, voire 35 % dans les situations extrêmes. De façon générale, le maïs pluvial se montre très performant par rapport à la moyenne quinquennale, alors qu’en irrigué, on est à la moyenne.

    Les chiffres d’Agreste

    Au 1er novembre, Agreste tablait sur une récolte 2024 à 14,6 millions de tonnes, supérieure de 10 % à la moyenne quinquennale. Les surfaces de maïs grain (y compris semences) sont estimées à 1,61 million d’hectares, soit une hausse de 6,4 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Hors semences, le rendement moyen en maïs grain est estimé à 93,4 q/ha en 2024, (+ 2,7 % par rapport à 2019-2023). En non-irrigué, le rendement est estimé à 86,3 q/ha (+ 6,7 % par rapport à 2019-2023) et en irrigué, à 110,4 q/ha (+ 0,4 % par rapport à 2019-2023).

    Marie-Christine Bidault

    Read More

  • Décarbonation : quels leviers pour réduire les émissions en céréales et oléoprotéagineux ?

    Décarbonation : quels leviers pour réduire les émissions en céréales et oléoprotéagineux ?

    Décarbonation : quels leviers pour réduire les émissions en céréales et oléoprotéagineux ?

    Anonyme (non vérifié)

    jeu 28/11/2024 – 09:00

    La stratégie bas carbone des filières grandes cultures vise une réduction de 20 % des émissions de leur amont agricole à l’horizon 2030. Pour cela, une dizaine de leviers à combiner à l’échelle des exploitations ont été identifiés. Reste la question de leur coût et de leur financement.

    Les deux interprofessions des grandes cultures, Intercéréales et Terres Univia, ont présenté en conférence de presse le 26 novembre, leur « feuille de route carbone », comme requis par la loi Énergie climat de 2019. La stratégie des filières grandes cultures, présentée par Christophe Büren, élu référent carbone chez Intercéréales, vise à répondre à trois grands objectifs : « décarboner l’ensemble des étapes de la production à la transformation, stocker du carbone dans les sols et produire plus de biomasse qui permettra aux autres secteurs économiques d’accélérer leur décarbonation ».

    Benjamin Lammert, président de Terres Univia, rappelle que les grandes cultures sont, au vu de leur importance « des leviers majeurs pour décarboner le secteur agricole ». Mais, cela ne marchera que « si l’amont et l’aval travaillent de concert », ajoute Olivier Dauger, vice-président de l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) et chargé du dossier carbone à la FNSEA. La feuille de route pose deux objectifs chiffrés pour 2030 : une réduction de 20 % des émissions par rapport à 2015 pour l’amont agricole et de 24 % par rapport à 2021 pour les industries de première et deuxième transformation.

    85 % des émissions directes d’une exploitation sont liées au protoxyde d’azote (N2O)

    L’état des lieux des émissions a montré que l’amont (production) représente 70 % des émissions totales des filières grandes cultures. Dans le détail, 63 % sont des émissions directes liées au fonctionnement de l’exploitation, dont 85 % liées au protoxyde d’azote (N2O) via la fertilisation, et 15 % au CO2 via la combustion de l’énergie (matériel, séchoirs à la ferme, transport…) et 37 % sont des émissions indirectes imputables à la fabrication des intrants agricoles (engrais et énergie).

    Par conséquent, les deux priorités sont de réduire les émissions d’azote et de CO2 tout au long du cycle de culture, « mais le prérequis sera de préserver notre souveraineté alimentaire, énergétique et protéique, et la production de biomasse », prévient Christophe Büren.

    Jouer sur l’assolement et la fertilisation pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre

    Le progrès variétal est le premier levier qui doit permettre d’améliorer l’efficience de l’azote ou la faculté de la plante à le valoriser. Le second levier concerne le choix d’assolements et de rotations qui nécessiteront moins d’engrais azotés : introduire des légumineuses, implanter des couverts végétaux, réaliser des associations de cultures, pour produire de la biomasse ou pour les enfouir afin d’augmenter le stock de carbone du sol. La présence de haies sur l’exploitation permet aussi de créer de la biomasse supplémentaire.

    Le troisième levier concerne la fertilisation azotée elle-même, par un pilotage fin des apports, un enfouissement de l’engrais, l’utilisation d’inhibiteurs pour réduire la volatilisation, ou encore la substitution des formes d’azote. Enfin, le dernier levier concerne les émissions de CO2 et donc l’énergie. Cela passe par une conduite du matériel plus sobre (écoconduite), par un renouvellement du parc matériel pour réduire les consommations d’énergie, par l’utilisation de bioénergie.

    Une stratégie bas carbone qui nécessite un partage de risque entre l’amont et l’aval

    Les leviers existent mais il va falloir inciter les agriculteurs à les mobiliser. Il faudra s’adapter à chaque système d’exploitation et à chaque terroir, car les solutions universelles n’existent pas en agriculture. Cela passera par des combinaisons de leviers. « Chaque agriculteur va choisir sa solution en fonction de sa situation. La baisse de 20 % des émissions directes ne pourra être appliquée de façon systématique sur chaque exploitation », estime Christophe Büren.

    La décarbonation de l’amont a un coût et implique une prise de risque qui doit être partagée entre les agriculteurs, les transformateurs, l’État et les consommateurs. Christophe Büren, également président du groupe Vivescia, cite son programme Transitions qui repose sur « une coalition d’acheteurs qui s’engagent sur 3 ans à acheter tous les grains bas carbone de l’exploitation ». Benjamin Lammert évoque OleoZE, la démarche de Saipol, qui a mis en place un complément de revenu pour l’agriculteur produisant des oléagineux bas carbone. ​​​​​ « Il est nécessaire de tester ce genre d’initiative pour montrer que cela peut fonctionner, indique Christophe Büren. La solution viendra en grande partie des industriels qui ont déjà des obligations de résultat en termes de décarbonation ».

    Marie-Christine Bidault

    Read More

  • Couverts d’interculture : « Les conditions de portance décident de la période de destruction »

    Couverts d’interculture : « Les conditions de portance décident de la période de destruction »

    Couverts d’interculture : « Les conditions de portance décident de la période de destruction »

    Anonyme (non vérifié)

    mar 26/11/2024 – 09:00

    Romain Crignon est agriculteur à Daméraucourt dans l’Oise. Il privilégie la préservation de la structure de ses sols pour décider de la date de destruction de ses couverts.

    « Je choisis la date de destruction qui permettra de préserver au mieux la structure de mes sols. La période se décide donc en fonction des conditions de l’année, selon la portance des sols. Si le temps le permet, je vais plutôt détruire en début d’hiver par un travail du sol, car il est toujours plus efficace de labourer tôt pour pouvoir bien préparer les semis de printemps. Si on laboure en sortie d’hiver, on risque d’avoir un effet négatif sur la dynamique de levée de la culture suivante. Je raisonne aussi en fonction de la culture qui suit. Je suis moins pressé par le calendrier pour détruire avant un maïs, qu’avant un lin par exemple.

    De façon générale, pour maximiser les bénéfices de mes couverts, je vais chercher à les implanter le plus tôt possible pour les détruire tôt en saison. La solution idéale est de semer à la volée avant la moisson. Je cherche toujours à faire des couverts qui seront faciles à détruire. J’ai toujours une base avoine de printemps, car je fais pâturer une partie de mes couverts par mes moutons, à laquelle j’associe des légumineuses ou du tournesol si je peux les implanter tôt, ou des moutardes et des radis si l’implantation est tardive ».

    EARL de Crignon, 115 ha de SAU en colza, blé, orge, maïs, lin, fèverole, betterave fourragère et prairie, avec un atelier ovin et un atelier fruits rouges.
    Marie-Christine Bidault

    Read More

  • Maïs : quelles avancées attendues sur le stockage de l’eau en 2025 ?

    Maïs : quelles avancées attendues sur le stockage de l’eau en 2025 ?

    Maïs : quelles avancées attendues sur le stockage de l’eau en 2025 ?

    Anonyme (non vérifié)

    sam 23/11/2024 – 13:30

    L’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) a tenu son congrès à Pau les 20 et 21 novembre. Une partie des débats a été consacrée à la question de l’eau. Les maïsiculteurs attendent du concret de la part des pouvoirs publics pour accélérer les projets de retenues d’eau, à même, selon eux, de sécuriser la production dans les prochaines années.

    Les maïsiculteurs étaient rassemblés à Pau, les 20 et 21 novembre, à l’occasion du 90e anniversaire de l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) qui s’est tenu dans une ambiance pluvieuse, à l’image de la campagne écoulée. En 2024, les surfaces en maïs grain (dont semence) ont progressé de 22,6 % et la production devrait avoisiner les 14 millions de tonnes avec des rendements « corrects » a indiqué Franck Laborde, président de l’AGPM. Après une baisse importante des surfaces en 2023, suite à la sécheresse de 2022, l’enjeu pour la filière, reste que le maïs demeure toujours présent dans les assolements à l’avenir, alors que la culture est souvent malmenée pour sa consommation d’eau estivale.

    La géographe et écrivaine Sylvie Brunel, présente au congrès, n’a pas manqué de rappeler que le maïs, première céréale mondiale, « est la plante qui a le moins besoin d’eau pour produire 1 kg de matière sèche : pour produire 1 kg de maïs grain, il faut 460 litres (l) d’eau quand il en faut 600 l pour le blé, ou 900 l pour le soja… ». Mais son défaut est qu’elle a besoin d’eau en été, quand il ne pleut pas, d’où la nécessité de l’irriguer dans certaines régions… L’éternelle question de l’eau s’est donc invitée dans les débats avec des producteurs de maïs désireux d’avancées rapides sur ce dossier.

    Une grande conférence nationale sur l’eau en 2025

    Martin Gutton, délégué interministériel à l’eau, est intervenu pour évoquer notamment la conférence nationale sur l’eau, annoncé le 1er octobre dernier par Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale. Décidé par le premier ministre pour évoquer les problèmes de sécheresse et conflits d’usage, l’un de ses objectifs sera notamment de faire comprendre la nécessité du stockage de l’eau, « car c’est une des réponses indispensables », estime Martin Guitton. Dans un contexte où tous les nouveaux projets de stockage pour un usage agricole engendrent incompréhensions ou rejets, celui-ci ajoute la nécessité de réussir « à reconstruire une sorte de contrat social entre la société et le monde agricole » sur les enjeux de l’eau. Le délégué interministériel estime que la constitution des dossiers relatifs à la création d’ouvrages de stockage implique d’être « très bon » dans un contexte où les contentieux sont nombreux. 

    La profession souhaite que les travaux relatifs à cette conférence l’eau soient menés à une échelle régionale et que les agriculteurs et irrigants y soient associés. Peu d’information filtre encore à ce stade sur le contenu de cette conférence. Le 12 novembre, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué lors d’un débat sur la gestion de l’eau au Sénat, que la conférence pourrait se tenir le 16 décembre prochain, avant d’être déclinée à l’échelle de chaque bassin lors du premier semestre 2025. Les travaux ne devraient pas se traduire par une nouvelle loi sur l’eau mais par de simples ajustements.

    Un fonds d’investissement hydraulique réabondé en 2025

    Le délégué interministériel a également évoqué le fonds d’investissement hydraulique agricole. Annoncé lors du dernier Salon de l’agriculture, ce fonds a pour objectif d’accompagner les efforts d’adaptation de l’agriculture aux conséquences du changement climatique et de contribuer à sécuriser l’accès à l’eau des exploitations. Martin Gutton a rappelé qu’en 2024 « c’est 20 millions d’euros pour le soutien à 48 projets dans le sud de la France, dévoilés par la ministre de l’agriculture le 5 novembre ». Parmi les projets retenus, des retenues collinaires, des créations et rénovations de réseaux d’irrigation

    Intervenant en vidéo lors de la séance de conclusion du congrès, Annie Genevard a indiqué que ce fonds hydraulique serait réabondé de 30 millions d’euros en 2025 (montant désormais annuel) avec une relance de l’appel à projets, « avec comme objectif de mailler les territoires vulnérables par la création ou l’extension de structures de stockage, de retenue, ou de réutilisation permettant une meilleure disponibilité de la ressource pour les agriculteurs ». Sont éligibles à ce fond, les exploitants agricoles, les Cuma, les structures collectives de regroupement d’agriculteurs, les organismes uniques d’irrigation, les associations syndicales de propriétaires, les établissements publics, ou encore les collectivités territoriales.

    Le projet de loi d’orientation agricole examiné au Sénat en janvier 2025  

    Enfin, 2025 verra l’examen à partir du 14 janvier, du projet de loi d’orientation agricole par le Sénat. Adopté en mai dernier par l’Assemblée nationale mais stoppé par la dissolution, le projet présentait certaines avancées, en reconnaissant le caractère stratégique de l‘agriculture et en ouvrant à une accélération du traitement en contentieux des projets de stockage d’eau. Sur ce sujet, le profession a déjà obtenu une évolution, avec le décret publié le 11 mai 2024, qui porte une adaptation de la procédure contentieuse relative aux ouvrages hydrauliques agricoles. Il comporte plusieurs mesures pour accélérer le traitement, par les tribunaux administratifs des recours contre ce type d’ouvrages.

    Marie-Christine Bidault

    Read More

  • Grippe aviaire : le risque de pandémie animale passe au niveau «élevé» en France

    Grippe aviaire : le risque de pandémie animale passe au niveau «élevé» en France

    Vendredi 8 novembre, le Journal officiel a publié un arrêté indiquant que le risque lié à la grippe aviaire sera relevé samedi de «modéré» à «élevé». Cela entraîne de nombreuses précautions pour les éleveurs, notamment le confinement de volailles.

    Read More