Le secteur de la semence de betterave continue à innover. En témoignent le développement des variétés très tolérantes à la cercosporiose, dénommées Cercotech ou Cerco+ selon les groupes semenciers, et les betteraves Smart tolérantes à l’herbicide Conviso. Ces avancées s’ajoutent à d’autres, telles que la tolérance aux nématodes, à la FPR, au rhizoctone… et dans un avenir proche à la jaunisse ou au syndrome des basses richesses (SBR).
Auteur/autrice : TerresConnect
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La filière peut compter sur trois familles génétiques
SESVanderHave et KWS restent les deux leaders sur le marché français. Le paysage se recompose, avec le rachat en cours de Deleplanque par RAGT et la naissance de la joint-venture United Beet Seeds.
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Les raisons de la colère agricole
La colère est de retour, car le monde agricole a le sentiment que les mobilisations de l’hiver dernier n’ont pas changé grand-chose. Entre-temps, la moisson catastrophique et les maladies qui touchent l’élevage ont fragilisé les trésoreries. Et les tracasseries administratives sont toujours là, comme l’illustrent la gestion des cours d’eau et l’application de la nouvelle directive nitrate. Enfin, la perspective d’une signature d’un accord avec les pays du Mercosur a été la « goutte d’eau qui fait déborder le vase ».
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Une campagne qui s’annonce décevante
Le printemps humide, l’été maussade et le mois de septembre pluvieux n’ont pas favorisé la croissance des betteraves. Les semis tardifs, la cercosporiose et le mildiou expliquent des premiers rendements décevants. Et surtout, la richesse n’est toujours pas au rendez-vous.
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Anticiper pour bien céder
De nombreux agriculteurs vont atteindre l’âge de la retraite dans les dix prochaines années, parfois sans repreneur familial. Si la question de l’installation des jeunes est sur le devant de la scène, celle du départ des aînés est souvent moins traitée. Pourtant, une cession réussie est avant tout une cession anticipée.